Les atouts de la démocratisation du private equity

Le capital-investissement (ou private equity) est un élément essentiel du financement de l’économie réelle. Depuis la loi PACTE, cette classe d’actifs, longtemps réservée aux investisseurs institutionnels, prend de l’envergure en France. PEQAN offre aux particuliers la possibilité d’accéder à cette stratégie d’investissement.
L’investissement en capital-investissement (private equity) nécessite de surmonter plusieurs obstacles, à commencer par le montant minimal d’investissement généralement supérieur à 5 m€. Par ailleurs, l’information sur les opportunités d’investissement et les performances des gérants est difficile d’accès, et son analyse nécessite un savoir-faire spécifique. Enfin, le processus d’investissement est technique puisqu’il met en œuvre une documentation juridique et des formalités administratives complexes.
« PEQAN lève ces trois barrières, assure Maxence Dingboé, directeur général du groupe PEQAN, en sélectionnant des fonds institutionnels parmi les meilleurs du marché et en concevant des solutions d’investissement accessibles dès 10 000 euros, ayant un rendement cible supérieur à 10 %/an. De plus, PEQAN permet d’offrir un processus de souscription simple et rapide grâce à la plateforme digitale et aux équipes du groupe qui gèrent déjà plus de 2 000 souscripteurs. »
C’est sa première activité : concevoir des fonds d’investissement en private equity et les commercialiser auprès des particuliers via leurs conseillers en gestion de patrimoine ou leurs banquiers.
Deux activités pour répondre à des besoins de marché différents
En parallèle, le groupe PEQAN a annoncé la création de PFS, qui propose une suite de services aux sociétés de gestion souhaitant s’ouvrir aux clients particuliers. « Le marché français est un marché profond en termes de capacité d’épargne. Il intéresse donc beaucoup les sociétés de gestion, notamment étrangères, qui aujourd’hui conçoivent des produits destinés à un petit nombre d’investisseurs institutionnels », analyse Maxence Dingboé. Ce d’autant que les pouvoirs publics ont une tendance croissante à flécher l’épargne des particuliers vers le capital-investissement comme l’attestent la loi PACTE, la loi Industrie Verte ou encore le règlement ELTIF 2 entré en application en 2024.
Cependant, pour les sociétés de gestion proposant du private equity institutionnel, aller vers le marché du retail comporte des complexités de plusieurs ordres. Il faut d’abord avoir le véhicule juridique adapté à des clients non professionnels. Il faut aussi être capable de gérer une volumétrie de clients importante. « Il faut être capable de collecter et d’analyser des milliers de documents, afin de classifier les clients en fonction de leur niveau de risque et assurer le respect des règles anti-blanchiment et financement du terrorisme (LCB-FT). En outre il faut être capable d’assurer ce suivi tout au long de la vie du fonds (10 ans en moyenne) », explique encore Maxence Dingboé.
Avec son offre de service et ses outils digitaux, PFS permet de lever ces freins. « Nous avons l’expertise dans la gestion des problématiques liées aux clients particuliers, avec des volumes significatifs et pouvons donc accompagner les sociétés de gestion désireuses d’attaquer le marché du retail en France » souligne Maxence Dingboé.
Une source de financement supplémentaire pour les entreprises
PEQAN ambitionne ainsi de dynamiser le marché du private equity mais aussi de contribuer indirectement à la performance des entreprises non cotées du territoire. Car cette classe d’actifs permet de soutenir le développement, ou la transmission des sociétés non cotées. Près de 8 000 entreprises françaises sont ainsi accompagnées par des fonds de capital investissement.
« Les fonds que nous rendons accessibles aux particuliers viennent directement investir dans l’économie réelle. Un facteur d’attractivité de cette classe d’actifs aux yeux des épargnants. »
